Qui sommes-nous et que voulons-nous?
Le capitalisme se trouve dans sa crise la plus profonde. Nous vivons dans un monde de richesses colossales, alors que les masses vivent et meurent dans son ombre. L’obésité et la famine, le manque de logement et l’incarcération de masse, la dépendance et l’analphabétisme, le progrès technologique et la décadence culturelle frappent même les pays le plus riches. L’espérance de vie diminue ; les gains durement acquis en matière de logement, d’éducation et de soins de santé sont récupérés ; la classe ouvrière regarde l’automatisation non pas avec espoir, mais avec la crainte que son travail soit bientôt superflu. Les élites mondiales se chamaillent entre elles tandis que la catastrophe environnementale se profile à l’horizon.
Qu’est-ce-que la richesse si l’humanité n’en profite pas ? Qu’est-ce que le progrès s’il menace notre existence même ? Le capitalisme est une mauvaise blague sans chute, et la classe dirigeante n’est plus capable de gouverner. Il peut sembler que la révolution est située loin de notre réalité ; mais déjà au Rojava, à Gezi, à BLM (Black Lives Matter) et aux gilets jaunes, nous avons eu des aperçus de la lutte à venir – les gens se réveillent.
Seule la jeunesse communiste peut éclairer le chemin de l’humanité. Partout dans le monde, les jeunes descendent dans la rue contre l’impérialisme et le fascisme, le patriarcat et la guerre. Qu’il s’agisse d’éducation, d’action industrielle ou d’antifascisme, de lutte contre la hausse des loyers dans nos villes ou d’opposition à la destruction de la nature, nous rejetons la minorité au pouvoir qui profite de la souffrance des masses et nous nous organisons pour la liberté. Nous voulons de changement ! Au fil de l’histoire jusqu’à aujourd’hui, les jeunes ont joué un rôle vital et militant en tant qu’une force dynamique dans toutes les luttes populaires et tous les bouleversements. Nous nous organisons contre les sommets du G7 et de l’OTAN, où les dirigeants décident du sort des opprimé·e·s à porte close. Nous nous organisons contre la guerre impérialiste, en combattant le capitalisme et son idéologie par l’action directe et aussi avec l’éducation.

La solidarité internationale est l’espoir de l’humanité
Sous le capitalisme, on nous présente constamment de fausses divisions. Le racisme et la discrimination divisent notre société, dressant des murs entre les travailleurs et travailleuses ; ce sont les remparts de la forteresse Europe, qui laisse de milliers de personnes mourir à ses frontières. Nous les abattrons ! Même si nous ne partageons aucune langue commune et venons de tous les coins du monde, nous avons quelque chose en commun : le capitalisme n’a rien à nous offrir.
La révolution du Rojava, issue d’une guerre impérialiste au Moyen-Orient, est devenue une lueur d’espoir pour les opprimé·e·s du monde entier. Elle a montré à la jeunesse européenne qu’un autre monde était possible, et que ce monde valait la peine qu’on se batte pour lui. C’était pour défendre ce nouvel espoir que des volontaires internationaux, antifascistes, comme notre jeune membre Ivana Hoffmann, ont donné leur vie. Nous nous souvenons de leurs sacrifices héroïques. Nous nous battons en leur nom.
En tant que jeunes femmes, l’auto-organisation est une étape décisive pour notre libération. L’oppression des femmes a de nombreux visages, et se reflète dans tous les aspects de nos vies. Que ce soit le sexisme quotidien, le violence domestique ou l’inégalité des chances et des salaires, nous réprouvons tous les systèmes qui nous traite comme des citoyens de seconde classe. Les structures, les attitudes et les idées patriarcales sont directement liées au capitalisme et à la lutte des classes – mais cela ne signifie pas que nous devons mettre la libération des femmes en attente jusqu’après la révolution. Le sexisme est profondément ancré dans notre société, et nous devons commencer immédiatement à développer une conscience libératrice pour le combattre. Nous encourageons les jeunes femmes à lutter contre les rôles de genre, et pour l’autodétermination, pour la liberté dans tous les aspects de la vie et dans l’organisation politique. Nous luttons en sachant qu’aucune révolution socialiste ne peut réussir sans la révolution des femmes !
Nous organiserons notre propre avenir!
Nous croyons en un monde meilleur, plus lumineux, avec des chances égales pour tous. Nous croyons en un avenir où nous pouvons encourager nos talents, explorer nos intérêts et réaliser tout notre potentiel ; un avenir où l’éducation et la science sont développées dans l’intérêt de la société et rendues accessibles à tous ; un avenir qui n’est pas défini par le chômage, l’exclusion, l’ignorance et la haine, où nous ne sommes pas le butin d’un système qui nous méprise et nous exploite ; où nous pouvons partager nos fortunes, vivre en solidarité et défendre les principes de justice et de paix. C’est la tâche des jeunes de porter sur nos épaules toute l’humanité souffrante, et de forger ensemble ce monde meilleur.
LE CAPITALISME N’OFFRE AUCUN AVENIR QUI VAUT LA PEINE D’ÊTRE VÉCU !
REJOIGNEZ LA LUTTE POUR LE SOCIALISME ET UN NOUVEAU MONDE !